Dialogue national sur la gouvernance minière  : Le Ministre Kizito attendu de frapper les Chinois fraudeurs pour une justice minière en RDC

La conférence minière tenue à KINSHASA en République Démocratique du Congo (RDC) ne peut pas être une activité qui va naviguer à vue. Si on veut bien assainir le secteur des Mines pour étouffer l’action des ennemis du Congo, il faudra également une thérapie de choc. Aux grands maux grands remèdes, dit-on. Il faudrait fermer la porte de certaines sociétés minières qui opèrent beaucoup plus dans le cadre de fuite des capitaux à l’étranger. C’est le cas des Chinois de STRATÉGOS dont la situation est connue de tous. Ces chinois, sans papier ni titre exploitent frauduleusement les mines à MANIEMA et au Sud-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo sous la barbe des autorités militaires et provinciales du pays. Chose qui est plusieurs fois dénoncée que ça soit par la société civile que par d’autres sources crédibles de la RDC y compris la justice congolaise. Le gouverneur du Sud-Kivu, le Professeur PARUSI est monté au créneau pour dénoncer cette réalité et aujourd’hui, l’action du gouvernement congolais est attendue impatiemment lorsqu’on veut interrompre le saignement des capitaux dans le secteur des Mines. Parmi les sociétés qui ont la main mise dans cette fraude minière il y a STRATÉGOS Group qui hébergent des chinois dangereux au détriment des sociétés congolaises. Aujourd’hui, leur maffia détruit complément les sites miniers de NAMOYA, LUGUSHWA et KAMITUGA voire SHANGUNGU. Le ministre Kizito est averti pour sauver les meubles en déguerpissant ces chinois de STRATÉGOS et réussir le plan de redressement des sociétés minières dans les provinces du MANIEMA et du Sud-Kivu. La tenue de l’actuelle conférence est une alerte dont de nombreux observateurs du secteur des Mines attendent des décisions concrètes.

En effet, la première ministre Judith Suminwa Tuluka a ouvert, ce 15 avril 2025, le dialogue national sur la gouvernance minière dans le contexte de conflits en République démocratique du Congo et dans la région de Grands Lacs.

 

Ces assises initiées par le Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC, une dynamique portée par les leaders de la société civile, se tiennent aux côtés des institutions du pays pour dire stop au pillage des ressources naturelles du pays et aux atrocités commises sur les populations congolaises.

 

Selon Patient Batshombe, coordonateur de cette dynamique de la société civile, dans un contexte de conflit, de guerre ainsi que de pillage des ressources naturelles, ce dialogue intervient pour interroger la chaîne de valeurs minières dans sa globalité, depuis l’exportation jusqu’à la consommation finale.

 

C’est dans cette optique que du 15 au 17 avril courant, les acteurs du secteur minier vont identifier les liens systémiques entre l’exploitation minière illégale et les conflits armés dans les zones affectées.

 

« Nous voulons formuler les recommandations concertées pour une gouvernance minière plus éthique, inclusive et souveraine. Élaborer une feuille de route de la société civile pour renforcer notre plaidoyer au niveau national, régional et international », a t-il a déclaré.

 

Pour sa part, le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a, dans son adresse, relevé que l’heure n’est pas à l’ignorance de la réalité actuelle alarmante en RDC. Car dans plusieurs coins du pays, les minerais alimentent la violence plutôt que le développement.

 

« Les conflits armés, le trafic transfrontalier, l’exploitation illégale de nos ressources affaiblissent notre souveraineté, déchirent le tissu social et volent à nos enfants leur avenir. Face à cela, conformément à la vision éclairée du président de la République et sous le leadership de la première ministre Judith Suminwa, le gouvernement a lancé un vaste chantier de réformes pour assainir le secteur minier. Les avancées significatives notables sont enregistrées en matière de transparence, de traçabilité, de gouvernance et de responsabilisation des acteurs », a reconnu le ministre des

La cheffe du gouvernement a, quant elle, eu des mots justes à l’endroit des membres du Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC, pour cette belle initiative qui se conforme à la volonté du président de la République, Félix Tshisekedi, qui veut que la gouvernance minière ne soit plus une affaire exclusive des technocrates ou des experts en cabinet. Elle doit redevenir un objet de débat citoyen, une priorité sociale, une urgence politique.

 

« Je me réjouis que ce dialogue soit piloté par la société civile, car vous êtes au plus près des communautés. Vous êtes les témoins directs des violations, des abus, mais aussi des espoirs enfouis dans nos villages, nos sites miniers artisanaux, nos villes frontalières et nos quartiers populaires », a-t-elle affirmé.

 

La cheffe du gouvernement a ainsi promis que les conclusions issues de ce dialogue seront analysées avec la plus grande attention au niveau de l’exécutif. Car les poches de la fraude minière doivent être démantelées. Les Chinois fraudeurs doivent être mis hors d’état de nuire. La justice minière est une solution aux conflits armés sur le territoire congolais. Nous y reviendrons.

 

GD

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