Des efforts énormes sont constatés du côté des Régies financières dans la mobilisation des recettes en République Démocratique du Congo (RDC), apprend-on des sources concordantes. En ce jour où le ministre Doudou Fwamba a un œil regardant, on indique qu’à la DGI, DGDA et DGRAD, il y a des réalisations qui restent louables aux yeux des Congolais. Encore une fois, on vient de faire parler les chiffres dans ces entreprises publiques de l’État congolais.
Tenez : Les régies financières de la République démocratique du Congo (RDC) ont mobilisé 1.174,3 milliards de Francs congolais (CDF) en date du 18 décembre 2024, représentant environ 413 millions USD, soit 79,5 % des prévisions, selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale consultée jeudi par nos confrères.
« Les ressources mobilisées au 18 décembre courant ont représenté 79,5 % de l’enveloppe attendue pour le mois. En effet, sur un montant prévisionnel de 1.476,4 milliards CDF, les régies financières ont collecté 1.174,3 milliards. Les recettes d’impôts directs et indirects (DGI) ont totalisé 626,7 milliards de CDF et celles de la fiscalité douanière et accises (DGDA) ont atteint 310,3 milliards”, a-t-on lu.
Selon la même source, les recettes de la parafiscalité, collectées par la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), se sont établies à 237,3 milliards de CDF.
Évolution des dépenses publiques
Pendant la période sous revue, les dépenses publiques, incluant l’amortissement de la dette publique ont été exécutées à 83,9 % de leurs prévisions fixées dans le plan de trésorerie de l’Etat. La Banque centrale du Congo indique que sur un montant projeté à 2.239,7 milliards de CDF, les dépenses publiques se sont établies à 1.879,6 milliards.
Pour ce qui est de l’exécution des dépenses courantes, les statistiques révèlent qu’elles ont atteint 1.409,9 milliards de CDF, soit 87,1 % de leurs prévisions mensuelles.
La structure de ces dépenses est composée, notamment des rubriques ci-après : frais de fonctionnement des institutions et ministères (554,1 milliards de CDF), subventions (374,0 milliards de CDF), salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat (348,6 milliards de CDF), ainsi que les intérêts sur la dette (62,1 milliards de CDF).
S’agissant des dépenses en capitale, elles ont été exécutées en dépassement de 22,6 % de leurs prévisions mensuelles. Elles se sont établies à 336,3 milliards de CDF contre une prévision de 274,2 milliards.
Néanmoins, en cumul annuel au 18 décembre 2024, l’exécution des opérations financières de l’Etat s’est soldée par un déficit de 1.557,8 milliards de CDF, résultant d’un niveau des recettes de 25.669,7 milliards et celui des dépenses de 27.227,5 milliards de CDF.
L’institut d’émission note, par ailleurs, que la gestion des finances publiques reste caractérisée par des efforts de mobilisation accrus des ressources domestiques, traduits par une réalisation des recettes supérieure aux prévisions.
Grand Débat/ACP