RDC : Le VPM de l’intérieur M. Jacquemin SHABANI accusé dans l’affaire de l’exploitation illicite de l’Or par les Chinois* * La DGM serait bien dans la complicité

Le Président Félix-Antoine Tshsekedi avait évoqué, le vendredi 18 octobre 2024, au cours du Conseil des ministres, la présence et la circulation des étrangers dans les sites miniers. Il avait demandé aux membres du gouvernement de mettre en œuvre des mécanismes efficaces pour déloger tout étranger qui exploite illégalement les minerais congolais. Cette décision du Chef de l’Etat est foulée aux pieds par ses collaborateurs, de surcroît les membres du gouvernement Suminwa. Actuellement c’est le ministre Jacquemin SHABANI, le VPM de l’intérieur qui serait accusé dans cette affaire. Il aurait laissé ses services en l’occurrence la DGM à entretenir cette fraude minière dans plusieurs coins du pays. Le cas le plus criant c’est l’exploitation illégale que font les Chinois dans la province de MANIEMA et dans celle du Sud Kivu. Des faits sont graves.

Le VPM Jacquemin SHABANI serait-il complice ou incompétent? C’est la grande question pour laquelle s’interrogent de nombreux observateurs de ce secteur. Il faudrait un nettoyage sérieux surtout dans ces deux provinces où les officiers de la police, les autorités de la DGM et celles de l’ANR seraient impliqués dans le faux. À MANIEMA, il y a une société appelée groupe STRATÉGOS sans titre ni adresse (siège réelle en RDC) se permet de piller les minerais du pays au nom des Chinois. Qui les a amenés ? D’aucuns ne le sachent mais c’est simplement de la maffia pour laqué le VPM Jacquemin SHABANI doit mettre fin à cela pour accompagner loyalement le Chef de l’Etat, le Président Félix Antoine TSHISEKEDI. Au Sud Kivu n’en parlons même pas. Le Gouverneur de la province même a réagi à cette gabegie minière qui détruit l’économie du pays. Hélas c’est la DGM qui s’affiche comme protectrice des voleurs, des pilleurs et des illégaux.

Tenez : Pour la meme situation, très récemment, les députés nationaux de la République Démocratique du Congo (RDC) ont été invités par la coalition « Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) à diligenter une enquête dans la province du Sud-Kivu pour établir les responsabilités dans l’affaire de l’exploitation illicite de l’or dans cette partie du pays, ont appris nos confrères.

“Le CNPAV recommande qu’une enquête parlementaire soit diligentée dans la province du Sud-Kivu pour établir les responsabilités dans l’affaire des ressortissants chinois qui auraient exploité de l’or pendant quatre ans dans le territoire de Walungu, sans disposer de permis d’exploitation minière. Que les responsables soient traduits en justice et que des sanctions exemplaires soient imposées aux coupables”, a-t-on lu dans le communiqué du CNPAV. Pour faire d’une pierre un coup, des observateurs avertis exigent que cette enquête soit élargie également dans la province de MANIEMA afin d’arrêter une fois pour toute l’hémorragie.

Selon la source, le 20 décembre 2024, dix-sept opérateurs miniers chinois, accompagnés de six Congolais, dont des interprètes et des chauffeurs, ont été présentés à la presse par le ministre provincial des Finances du Sud-Kivu après leur interception dans le village de Karhembo, territoire de Walungu.

L’ONG souhaite que des enquêtes approfondies soient menées dans cette partie du pays et ailleurs afin de démanteler tous les réseaux similaires qui font perdre à la RDC les ressources nécessaires à son développement.

“Si rien n’est fait ou si les enquêtes sont menées avec complaisance, le CNPAV considérera que la complicité se situe au sommet de l’État”, martèle le CNPAV. Le VPM Jacquemin SHABANI doit ouvrir l’oeil et le bon car le mal est profond.

Les autorités provinciales ont indiqué que ces ressortissants chinois auraient exploité de l’or pendant quatre ans dans le territoire de Walungu, sans disposer de permis d’exploitation minière.
Après leur arrestation et leur conduite à la Direction Générale des Migrations (DGM), antenne du Sud-Kivu, ces individus ont été exfiltrés par la frontière rwandaise avant de s’envoler pour la Chine, sans avoir été entendus par les autorités judiciaires congolaises.

Grand Débat

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